Montre neuve jamais portée achetée dans l’Union européenne.
La RM 030 représente d’incroyables progrès en termes de performance. Développer un système à rotor débrayable, prolongement dynamique du capteur de couple déjà utilisé dans les montres tourbillon, était un rêve de longue date.
Le concept technique, appliqué ici à une montre automatique, est étroitement lié à la mécanique automobile.
Nous avions pour ambition de parvenir à combiner le mécanisme d’embrayage-débrayage automatique du système de remontage avec un capteur de couple, garantissant ainsi au ressort un degré idéal de tension pour fournir au mouvement un couple parfait.
La RM 030 se caractérise par un système de rotor débrayable sophistiqué dans la continuité du capteur de couple que la marque a développé pour ses montres tourbillon.
Mouvement squeletté à remontage automatique avec heures, minutes, secondes, date, rotor débrayable à géométrie variable, indicateurs de remontage et de réserve de marche.
La platine et les ponts sont réalisés en titane grade 5, un alliage biocompatible qui offre une très grande résistance à la corrosion et une rigidité remarquable permettant ainsi un très bon fonctionnement du train d’engrenage. Cet alliage est composé de 90 % de titane, de 6 % d’aluminium et de 4 % de vanadium. Cette combinaison accroît les propriétés mécaniques du matériau, c’est pourquoi il est fréquemment utilisé dans l’industrie aérospatiale, l’aéronautique et l’automobile. La platine du calibre RMAR1 a été optimisée afin d’obtenir un rapport poids/résistance extrêmement bas.
La platine squelettée et les ponts ont été soumis à des essais complets de validation, afin d’optimiser leurs caractéristiques de résistance.
• Flasque de masse en titane grade 5
• Segments de masse en or blanc 18 carats à taux élevé de palladium
• Segment de masse avec 6 positions d’ajustement au moyen de vis en titane grade 5
• Roulements à billes en céramique
• Remontage unidirectionnel dans le sens inverse des aiguilles de la montre
Cette conception exclusive Richard Mille permet d’adapter le remontage du ressort de barillet au niveau d’activité physique de l’utilisateur. Ajuster le positionnement de l’ailette permet de modifier l’inertie du rotor : cette manipulation permet soit d’accélérer le processus de remontage lorsque les mouvements du bras sont faibles, soit de ralentir ce processus pendant la pratique sportive.
En horlogerie, les systèmes de remontage traditionnels sont dotés d’une bride qui glisse dans le barillet une fois que la montre est complètement remontée. Au fil du temps, les frictions de la bride provoquées à l’intérieur du barillet génèrent une accumulation de débris nocifs, particulièrement lorsque l’utilisateur de la montre est actif. Ces débris, à terme, peuvent nuire sérieusement aux performances chronométriques.
Afin d’éviter ce type de nuisances, Richard Mille a passé quatre ans à mettre au point le concept et le design d’un rotor ayant la capacité de débrayer automatiquement. Ainsi, le barillet se désolidarise automatiquement du mécanisme de remontage lorsque le ressort est à sa tension maximale.
Lorsque la réserve de marche atteint 50h, le rotor est débrayé automatiquement grâce à un mécanisme spécifique. A ce stade, le rotor est désaccouplé du barillet.
A l’inverse, quand la réserve de marche descend en dessous de 40h, le rotor embraye automatiquement et la montre commence à être remontée jusqu’à ce que l’indicateur atteigne 50 heures.
Il est possible de vérifier ces phases grâce à un indicateur de remontage situé à 12h, qui permet de toujours savoir si le rotor est en fonctionnement (on) ou bien débrayé (off). Cette technique, typique de Richard Mille, est une innovation majeure. Sa réalisation et sa miniaturisation représentent un véritable exploit technique.
Situé à 9 heures, sous forme de jauge, l’indicateur de réserve de marche affiche l’énergie restante au ressort de barillet avant de devoir remonter la montre.
Semi-instantané, dans une ouverture verticale à 7 heures. Le disque de calendrier en glace saphir est traité antireflet des deux côtés.